Loin des stéréotypes d’une maternité et d’une parentalité souvent idéalisées par les médias, certains parents souffrent. Cet épuisement porte un nom : le burn-out parental.

Quels sont les symptômes ?

Le burn-out parental désigne un état de fatigue physique et psychique. Cet épuisement n’est pas uniquement l’apanage des jeunes parents, il peut également toucher des parents « confirmés ». Les symptômes de cette maladie sont nombreux : insomnie, troubles alimentaires, irritabilité, stress, épuisement, consommation d’alcool, de tabac et de drogue.

Si le burn-out parental est tabou, c’est qu’il cache un mal psychique. Malgré l’énergie déployée, le parent se sent imparfait et estime ne pas être à la hauteur. L’image de perfection véhiculée par les médias (confectionner les petits pots de son bébé, utiliser des produits naturels, avoir un intérieur bien tenu, etc.) contribue à mettre les parents sous pression.

Les conséquences

Les conséquences sont multiples. Pour le parent concerné et le couple, le burn-out peut engendrer des problèmes de santé, des conflits voire des divorces. Une fois ses besoins physiologiques satisfaits, le parent n’a plus aucune énergie pour écouter et jouer avec l’enfant, on parle alors de distanciation affective. Pour l’enfant, les répercussions peuvent être graves : gifle, violence verbale ou maltraitance.

D’après les différentes études menées, tous les milieux sociaux sont touchés. Pour certains spécialistes, les femmes sont davantage sujettes au burn-out que les hommes. Elles se sentent le devoir d’être une mère parfaite et si elles cumulent travail et vie de famille, elles s’infligent souvent une forte pression pour exceller dans tous les domaines. Désenchantées par la maternité et épuisées, elles culpabilisent d’avoir le sentiment de manquer à leur mission de mère.

Des solutions

Sujet encore tabou dans notre société, cette maladie est peu connue des professionnels et des familles. Des solutions doivent pourtant être mises en place rapidement :

  • Accepter de déléguer : accepter que l’on ne puisse pas tout gérer seul en demandant le partage des tâches ménagères et familiales, et de l’aide.
  • En parler : rencontrer d’autres parents dans la même situation, que ce soit dans son entourage ou sur des forums de discussions.
  • Être accompagné : être suivi par un psychologue ou un thérapeute peut s’avérer nécessaire. De plus, les centres communaux d’action sociale (CCAS) proposent aujourd’hui différents dispositifs tels que les ateliers, rencontres et cafés des parents destinés à accompagner la parentalité.

En cas d’urgence, le numéro vert Allô parents bébé est à leur disposition au 0 800 00 3456.

Conclusion

Le burn-out parental peut avoir des effets dévastateurs sur la qualité de vie de toute la famille. De nombreux parents souffrent de surmenage et ils n’ont pas à culpabiliser. Élever des enfants est difficile, le reconnaître ne remet pas en cause l’amour qu’on leur porte. En priorité, pour libérer la pression, il faut accepter d’en parler.

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