Le 16 mars, le Président français a annoncé sur les médias, trois jours après le passage au stade 3 de la pandémie, un virage dans la politique sanitaire de la France face au coronavirus. Ainsi, la France entre en quarantaine.

Suite à son allocution, les directives ont été affinées et le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner s’est également exprimé pour préciser les droits et devoirs de chacun. L’armée est également mise à contribution pour aider les services de santé.

confinement sanitaire covid 19

© Adobe stock – Stevanovic Igor

Une « guerre » sanitaire

Plus de 40 000 cas ont été diagnostiqués en France et plus de 2 000 personnes en sont décédées. Des chiffres qui augmentent chaque jour du fait de la contagiosité du virus. Certaines régions sont plus touchées que d’autres, comme l’Ile-de-France et le Grand-Est.

Selon l’OMS, une personne porteuse (avec ou sans symptôme), en contamine en moyenne 3 autres. Cette transmission passe par des sécrétions orales et nasales (postillons, toux). La durée d’incubation pouvant aller jusqu’à 14 jours, le malade peut être contagieux pour son entourage dans les 2 semaines précédents ses premiers symptômes.

Toujours selon l’OMS, le taux de mortalité (rapport nombre de morts/nombre de personnes infectées) est évalué entre 3 et 4 %. Cette mortalité touche en particulier les hommes autour de 81 ans. Certaines pathologies augmentent le risque : cancers, diabète, hypertension et obésité.

Un confinement mondial

Pour faire chuter le pic de l’épidémie (et éviter la saturation des hôpitaux), différentes mesures sanitaires ont été annoncées. Des gestes barrières sont martelés : se laver régulièrement les mains, tousser dans son coude, saluer sans serrer la main, ne pas se rassembler.

Aujourd’hui, 3 milliards de personnes sont confinées à travers le monde. Maroc, Royaume-Uni, Grèce, Allemagne, la liste est longue ! La France est elle aussi placée en confinement depuis le 17 mars dernier. Une mesure drastique mais nécessaire, faute de vaccin.

Tout est fermé… sauf « les services essentiels ». C’est le cas des magasins d’alimentation, des pharmacies, des bureaux de tabac et des stations essence. De plus, certains lieux publics emblématiques ont été interdits pour limiter les rassemblements.

Pour sortir de chez soi, il faut montrer patte blanche et remplir une attestation dérogatoire. Seuls cinq motifs sont acceptés, comme aller faire ses courses ou aller travailler. Ces mesures privatives de liberté sont autorisées dans le cadre du décret pris par le gouvernement le 23 mars dernier, pour motif de santé publique.co

En cas de non-respect des règles de confinement, ou si cette attestation n’est pas remplie, une amende de 135 € est prévue. Selon un sondage Ifop paru le 28 mars dernier, 27 % des Français sortent sans attestation. Certains citoyens ont bien du mal à respecter les consignes…

Conclusion

Selon les experts, le pic de l’épidémie devrait avoir lieu début avril. Le pire reste donc à venir : saturation des hôpitaux, contamination des soignants peu équipés et une mortalité que l’on ose chiffrer. Plus que jamais les mesures de confinement doivent être respectées.

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