Nombreuses étaient les personnes qui espéraient voir disparaître le virus Covid-19 avec la période estivale. Or, celui-ci est toujours en circulation avec, dans certaines régions, une recrudescence du nombre de cas. Quelle est la situation actuelle ? L’évolution constatée doitelle nous faire craindre une deuxième vague à l’automne ?

alors que le déconfinement se prépare, quelle stratégie est mise en place pour que ce dernier se déroule dans les meilleures conditions possibles ?

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La sortie du confinement

Face à l’épidémie de Covid-19, la France a connu une période de confinement entre le 17 mars et le 11 mai dernier. Bien qu’elle ait été difficile à supporter, elle aura permis de ralentir la circulation du virus. Pour éviter une recrudescence de l’épidémie, le déconfinement s’est fait en plusieurs étapes au regard des zones touchées et des risques prévisibles dans les lieux collectifs (salles de sport, de concert). Le point d’orgue de ces mesures a été la levée de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet dernier, incluant le maintien de certaines restrictions jusqu’au 30 octobre.

Un virus toujours en circulation à la fin de l’été

Tout au long de l’été, les autorités ont constaté un relâchement dans le respect des mesures barrières (distanciation d’un mètre, port du masque…) et une recrudescence du nombre de cas. En effet selon les données publiées par le Gouvernement, au 24 juillet dernier, la France dénombrait 180 528 cas confirmés et 30 192 décès cumulés. Selon Santé publique France, « en France métropolitaine, la transmission de l’infection à SARS-COV-2 est en augmentation pour la troisième semaine consécutive ». Selon l’indicateur du niveau de vulnérabilité, quatre départements sont particulièrement concernés : la Mayenne, les Vosges, le Finistère et la Gironde.

Coronavirus chloroquine

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De nouvelles mesures

Face à cette situation, le Gouvernement a décidé de nouvelles mesures parmi lesquelles le déploiement à grande échelle des tests RT-PCR. Ils peuvent être réalisés en laboratoire de ville, à l’hôpital ou lors d’opérations spécifiques réalisées par les autorités sanitaires. De plus, pour permettre à davantage de personnes d’être dépistées, le Gouvernement a autorisé les aides-soignants, les étudiants en odontologie, en pharmacie et en maïeutique et – dans certaines situations spécifiques – les pompiers et secouristes à pratiquer ces prélèvements. Enfin, la pandémie étant présente dans 188 pays, il est désormais nécessaire pour 16 pays d’avoir un test négatif avant d’embarquer pour la France.

Les risques d’une deuxième vague

L’ensemble des éléments fait craindre une deuxième vague. En effet, le risque réside entre autres avec les supercontaminateurs, c’est-à-dire les personnes asymptomatiques qui ne respecteraient les gestes barrières et qui contamineraient des dizaines de personnes par des postillons. Aujourd’hui, pour limiter l’épidémie, la stratégie consiste à dépister ces foyers et à les isoler. En effet contrairement à la première vague, à ce jour, ce sont des confinements locaux qui sont envisagés et non plus un confinement national. Parallèlement aux mesures préventives, les recherches sur le développement d’un vaccin continuent mais il ne devrait pas être disponible avant 2021. Ainsi cet hiver, avec l’arrivée du froid et des syndromes grippaux, le risque sera majoré. Il faudra être encore plus vigilant et, pour les professionnels de santé et personnes à risque, envisager la vaccination antigrippale.

personnels soignants héroïques face au covid19 - coronavirus - personnel soignant - hôpitaux - médecins généralistes

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Conclusion

Non, l’épidémie de Covid-19 n’est pas terminée. En l’absence de vaccin, les seules mesures préventives résident dans le respect des mesures barrières : distanciation physique, lavage régulier des mains, tousser ou éternuer dans son coude… Ensemble, luttons contre la Covid-19.

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