Le cancer demeure un problème de santé publique. Contre cette maladie, outre la prévention, la stratégie repose sur un diagnostic précoce et une thérapeutique adaptée. Grâce aux nombreuses recherches en la matière, de nombreux progrès ont été effectués. L’immunothérapie est l’un d’entre eux. Quel est ce traitement novateur ?

Épidémiologie

Le cancer est un terme générique qui définit la prolifération de cellules anormales dans le corps humain. Ces cellules anormales forment un amas que l’on appelle une tumeur. Lorsqu’il y a une colonisation des organes, tissus voisins ou autres lieux dans l’organisme, on parle de métastases.

En France, selon l’Institut national du cancer, « le nombre estimé de nouveaux cas de cancer en 2017 est de 399 500 (214 000 hommes et 185 500 femmes) et celui de décès par cancer, à 150 000 (84 000 hommes et 66 000 femmes) ».

Les cancers les plus fréquents sont, chez l’homme, le cancer de la prostate et, chez la femme, le cancer du sein. Viennent ensuite le cancer colorectal et le cancer du poumon. Du fait de l’amélioration des diagnostics et des thérapeutiques, l’incidence et la mortalité de nombreux cancers – sauf le cancer du poumon chez la femme – diminuent au fil des années.

La connaissance des facteurs de risques permet d’améliorer les actions de prévention. On peut les distinguer au regard de leurs origines intrinsèques (âge et patrimoine génétique de l’individu) et extrinsèques (mode de vie, consommation et environnement).

À partir des facteurs de risque et des âges préférentiels de survenue des cancers, des dépistages de masse sont organisés. Lorsque le cancer ne bénéficie pas d’un dépistage organisé, c’est le médecin traitement qui propose un diagnostic au regard des signes cliniques.

Les traitements

Une fois le diagnostic posé, une prise en charge pluridisciplinaire doit être organisée.

Le patient bénéficie d’un bilan d’extension pour connaître la localisation précise, la taille de la tumeur puis la présence ou non de métastases. En fonction des éléments précités et du type de cancer, une biopsie histologique pourra être réalisée. Elle vise à connaître la malignité et définir le traitement adapté.

À l’issue, le dossier sera présenté en réunion de concertation pluridisciplinaire, afin qu’une décision thérapeutique soit proposée au patient. Il pourra s’agir d’une ablation chirurgicale de la tumeur associée ou non à une radiothérapie, une chimiothérapie et/ou une hormonothérapie.

L’immunothérapie

Aujourd’hui un nouveau traitement complète cet arsenal : l’immunothérapie consiste en une stimulation du système immunitaire visant à le rendre efficace contre les cellules tumorales.

Cette thérapeutique vient compléter – et non remplacer – celles existantes. Elle provoque moins d’effets secondaires que la chimiothérapie, par exemple, mais nécessite au préalable une analyse génétique de la tumeur, afin de connaître les éventuelles mutations génétiques responsables de la présence de protéines sur les cellules tumorales.

La conclusion

Aujourd’hui, le Plan cancer 2014-2019 vise à favoriser les dépistages précoces, à limiter les facteurs de risques, mais également à développer de nouveaux traitements. L’immunothérapie est un traitement novateur, qui devrait améliorer la qualité de vie des patients prise en charge.

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