Il existe des maladies infectieuses qui peuvent être transmises entre les hommes ou par l’intermédiaire des animaux. On dit que ces maladies sont vectorielles. Aujourd’hui, les tiques sont responsables de maladies pouvant être graves et qu’il convient de prévenir et traiter.

Les maladies vectorielles

Selon l’Organisation mondiale de la santé, « les maladies à transmission vectorielle sont responsables de plus de 17 % des maladies infectieuses, et provoquent plus d’un million de décès chaque année ». Parmi les principaux vecteurs et maladies, on retrouve les moustiques, qui peuvent induire le chikungunya, la dengue, fièvre jaune, le paludisme… ou les tiques, qui peuvent provoquer une encéphalite, une fièvre hémorragique ou récurrente, ou encore la maladie de Lyme.

La tique est un petit insecte de la famille des arthropodes. Elle n’est active qu’au-dessus de 4 à 5 °C et a besoin d’un taux d’humidité élevé de 80-85 %. Selon le ministère des Solidarités et de la Santé, le nombre maximal de tiques apparaît entre le début du printemps et la fin de l’automne ; elles sont présentes « en dessous de 1 500 mètres d’altitudes, dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains ».

La maladie de Lyme

Appelée également borréliose de Lyme, il s’agit d’une maladie infectieuse – non contagieuse – due à une bactérie transportée par la tique elle-même infectée. Cette maladie est, dans les premiers jours, asymptomatique. Puis, après une phase d’incubation estimée entre 3 et 30 jours, une marque apparaît sous la forme d’une plaque rouge et ronde qui s’étend en cercle à partir de la zone de piqûre, et prend ensuite quelques semaines à quelques mois pour disparaître. En l’absence de traitement, des conséquences principalement neurologiques et articulaires peuvent se déclarer, mais pas nécessairement. Le traitement de référence repose, dès l’apparition d’un érythème au-delà de la zone de piqûre, sur une antibiothérapie. Dans ce cas, il est conseillé aux patients de photographier l’évolution de l’érythème.

Les dispositifs de prévention

La prévention des maladies vectorielles à tiques repose essentiellement sur le port de vêtements longs et clairs, ainsi que l’utilisation de répulsifs cutanés lors des activités champêtres ou à risque élevé. Il est également conseillé d’avoir un tire-tique. À l’issue d’une exposition à risque, il est recommandé d’inspecter tout le corps, particulièrement « les sites où la peau est la plus fine, tels que les aisselles, les plis du genou, les zones génitales, le nombril, les conduits auditifs et le cuir chevelu » [1].

Le ministère chargé de la Santé a lancé en 2016 un plan national de lutte contre les maladies transmissibles par les tiques. La Haute Autorité de santé a formulé des recommandations sur la prise en charge de cette maladie en juin dernier. Celles-ci sont controversées, mais l’instance a proposé de faire un point tous les six mois avec les acteurs concernés et d’actualiser les recommandations a minima tous les deux ans.

La conclusion

La Haute Autorité de santé vient de publier des recommandations quant à la prise en charge de la maladie de Lyme. Pour s’en prémunir, il est nécessaire de se couvrir et de s’inspecter le corps après une activité dans une zone à risque.

[1] Haute Autorité de santé, « Prévention des maladies vectorielles à tiques (MVT) », 18 juin 2018.

1er cours CAP Petite Enfance offert
Documentation gratuite

Nos élèves témoignent

avis eleve cours minerve

Découvrez les avis de nos élèves sur leur formation

CAP Petite Enfance, préparation au concours d’aide-soignante ou d’infirmier… Nous donnons la parole à nos élèves qui vous parlent de leur formation.

> Voir leurs interviews