Alors que 84 % des Français se disent prêt à donner leurs organes, la France est pourtant le pays avec le plus gros taux de refus. La sensibilisation au don d’organes est plus que jamais une priorité.

Alors que la France arrive en tête des pays avec le plus gros taux de refus au don d'organes, il est de plus en plus important de parler du don

© RFBSIP / Adobe Stock

Le don d’organes, un sujet difficile à aborder

Malgré une perception du don d’organes très positive, la France arrive en tête des pays avec le plus gros taux de refus. La faute à un sujet encore tabou, pas vraiment entré dans les mœurs. En effet, discuter du don d’organes avec ses proches, famille ou amis, n’est pas toujours la chose la plus aisée. Pourtant, à en juger par les chiffres du don d’organes —communiqués par l’association France Adot— il est important de dédramatiser cet acte et d’y sensibiliser au plus vite la population française. Aujourd’hui, malgré une augmentation de 3,5 % de greffes d’organes en 2017 et plus de 6000 greffes réalisées, ce sont encore environ 16 000 personnes qui attendent. Comme chaque année, certaines ne survivront pas à cette attente et ce malgré l’évolution de la loi et le renforcement du principe du consentement présumé.

En plus du travail réalisé par les associations, ce sont les détenteurs d’une carte de donneur qui peuvent vraiment changer les choses. Faire la promotion du don solidaire est une manière de faire changer les mentalités, de changer le regard des gens sur le don d’organes.

Les Français, donneurs présumés

Évoqué plus haut, le principe du consentement présumé indique que chaque Français est considéré comme un donneur d’organes présumé. Ce principe est renforcé en 2017, avec de plus grandes précisions concernant les modalités de refus et le rôle des proches du défunt.

Le registre national des refus est dorénavant le moyen principal d’expression du refus de prélèvement. Le donneur doit s’y inscrire et y préciser son opposition totale ou partielle : greffe d’organes et/ou de tissus, prélèvement pour la recherche scientifique et prélèvement en vue de déterminer la cause du décès. L’inscription au registre n’est pas le seul moyen de faire part de son opposition. Les autres moyens sont la rédaction d’un écrit, confié à un proche et remis à l’équipe médicale après le décès. Sur cette note, la personne peut communiquer son refus total ou partiel (il peut par exemple rejeter le prélèvement de certains organes, mais accepter celui d’autres.)

Un site pour tout comprendre du don d’organes

Vous avez des interrogations sur le don d’organes ? Un site vous répond en détails et avec clarté.

dondorganes.fr aborde de nombreuses questions, qu’elles soient législatives, scientifiques ou même idéologiques. La position des différentes confessions religieuses sur le don d’organes, les organes à donner de son vivant ou encore l’âge moyen des greffés sont autant de sujets explorés par l’Agence de la biomédecine.

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