Lorsqu’un couple a des difficultés pour concevoir un enfant, la question de la fertilité féminine est le plus souvent posée. Et si le problème venait de l’homme ? Qu’est-ce que la fertilité ? Quels sont les causes et les traitements de l’infertilité masculine ? Décryptage d’un sujet encore tabou.

PMA - Infertilité

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Fertilité et infertilité

La fertilité se définit comme la capacité d’un couple, constitué d’une femme et d’un homme, d’avoir un enfant. Un couple est dit infertile s’il n’arrive pas à procréer après 12 à 24 mois de tentatives infructueuses, le point de départ étant l’arrêt de toute contraception.

Selon les chercheurs plusieurs facteurs peuvent influencer la fertilité : les facteurs physiologiques, le mode de vie du couple (consommation de tabac et d’alcool) ainsi que les facteurs environnementaux, les traitements médicamenteux ou encore les facteurs génétiques.

Le diagnostic de l’infertilité masculine

Selon l’institut Pasteur, « dans le monde, un couple sur sept est touché par la stérilité, et dans 30 à 50 % des cas, c’est l’infertilité masculine qui est en cause ». Cette dernière peut être liée à un trouble dans la formation et la production de spermatozoïdes, d’une pathologie testiculaire encore d’une perturbation de la fonction sexuelle.

Dans la majorité des cas, l’examen repose sur l’analyse du sperme. En effet, le spermogramme permet d’analyser le volume, le nombre mais également la vitalité et la mobilité des spermatozoïdes ainsi que leur forme dans le sperme.

Quels sont les traitements ?

Parmi les traitements, lorsqu’il n’est pas possible de traiter la cause, il est possible de recourir à l’assistance médicale à procréation. Il s’agit de réaliser une insémination artificielle (IA) via l’introduction dans les voies génitales féminines du sperme congelé du conjoint ou le sperme congelé d’un donneur. Lorsqu’après 3 ou 4 tentatives, on observe un échec de l’IA, les médecins peuvent tenter une fécondation in vitro assistée (FIV) par micro-injection (ICSI). Elle permet d’engendrer une grossesse sans avoir recours à un don de sperme. Elle s’effectue soit par injection directe d’un spermatozoïde « non-fécondant » dans l’ovule, en cas de spermatozoïdes rares et peu actifs, soit par l’injection d’une spermatide dans l’ovule en cas d’échecs répétés de la FIV classique ou de stérilité masculine liée à l’absence de spermatozoïdes.

L’infertilité masculine, un sujet tabou

Plusieurs études européennes ont mis en évidence que la qualité et la quantité de sperme avaient diminué au fil des années. Bien que les recherches doivent être poursuivies, les facteurs environnementaux sembleraient en être la cause majoritaire.

Pourtant, la question de l’infertilité masculine demeure dans notre société un sujet tabou. En effet, on considère le plus souvent que c’est un problème féminin alors que dans 30 à 50 % des cas, la cause est masculine. Certains hommes, de peur d’être stigmatisés ou de peur d’une perte de leur virilité, vont jusqu’à refuser la réalisation d’un spermogramme.

Pour remédier à cela et permettre aux couples de ne pas s’isoler, des groupes de discussions se mettent en place et les médecins tendent à rassurer et à améliorer les dispositifs de prise en charge.

Conclusion

L’infertilité masculine est un problème qui concerne bon nombre d’hommes. Aujourd’hui, il existe des moyens pour la dépister, dans certains cas la traiter ou permettre au couple de recourir à des techniques permettant de procréer en dehors du processus naturel. Communiquer sur ce phénomène, c’est permettre aux personnes touchées de ne plus se sentir isolées.

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