Alors qu’une réforme est en cours dans le secteur de la petite enfance, les professionnels du secteur redoutent une baisse de la qualité de l’accueil.

Alors qu'une réforme dans la petite enfance est en cours, les professionnels du secteur craignent une éventuelle baisse de la qualité de l'accueil.

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Vers une simplification des normes d’accueil ?

C’est en janvier dernier, à travers l’article 50 de la loi Essoc (État au service d’une société de confiance) que le Parlement à demandé au gouvernement de réfléchir à des mesures de simplification du cadre normatif des modes d’accueil dans la petite enfance. Une réforme qui interpelle les professionnels du secteur, inquiet du peu d’informations sur les directions que souhaite prendre le gouvernement. Seule confirmation : le ratio des professionnels qualifiés ne sera pas modifié, selon le cabinet de Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé. Un soulagement pour ceux qui redoutaient une baisse des qualifications exigées des professionnels de la petite enfance.

Hormis ce point, d’autres restent en suspens. Parmi les pistes de réflexion du gouvernement, on parle par exemple d’une modification de la surface moyenne par enfant, qui passerait de 7 à 5,5 m², mais aussi de la capacité d’accueil des micro-crèches, qui augmenterait de 10 à 16 enfants. Pour Emilie Philippe, porte parole du collectif « Pas de bébés à la consigne », de tels changements ne sont pas envisageables : « On sait qu’il manque des places, et que l’accueil des jeunes enfants coûte de l’argent, mais on ne peut pas se contenter de mesures qui ne font que dégrader la qualité de l’accueil ! »

Un mouvement de grève en mars dernier

Ces inquiétudes face à une telle réforme, les professionnels de la petite enfance en ont fait part le 28 mars dernier, par un mouvement de grève d’une rare ampleur, occasionnant la fermeture de crèches et autres structures d’accueil dans toute la France. À Paris, ils étaient environ 1 400 —selon la préfecture— à se rassembler devant le ministère des solidarités et de la santé. Un rassemblement pour lutter contre ce qui pourrait être une « régression hallucinante » des normes d’accueil dans la petite enfance, pour Julie Marty-Pichon, présidente de la FNEJE (Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants).

Souhaitant rassurer les plus inquiets, la DGCS (Direction générale de la cohésion sociale), en charge de la création des futures ordonnances, précise que le gouvernement ne désire en aucun cas sacrifier la qualité de l’accueil des enfants. « Il ne s’agit pas d’une dérégulation du secteur, mais de concilier qualité de l’accueil et simplicité, et d’introduire d’avantage de souplesse ». À suivre très prochainement, un projet de texte d’ordonnance devant être proposé dans le courant du mois.

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