« Mieux vaut prévenir que guérir », un proverbe que le Gouvernement semble avoir fait sien en matière de santé. Pourquoi faut-il axer la politique de santé sur la prévention ? En quoi consiste le service sanitaire, bientôt obligatoire pour l’ensemble des étudiants en santé ?

L’espérance de vie pourrait s’améliorer

En France, l’espérance de vie à la naissance a de nouveau augmenté en 2016 : « Une femme vivrait en moyenne 85,4 ans et un homme 79,3 ans ». Pour autant, selon Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, on peut noter « une mortalité prématurée évitable trop élevée et une espérance de vie en bonne santé insuffisante » en raison « d’un trop faible investissement dans la prévention ».

Avec la volonté de réduire les inégalités sociales et d’améliorer l’état de santé des Français, il s’agit de définir et de réaliser :

  • des actions de promotion de la santé pour rendre les citoyens acteurs de leur propre santé,
  • des actions de prévention primaire, secondaire ou tertiaire,
  • des actions d’éducation pour la santé afin d’aider les individus à faire des choix favorables pour leur propre santé.

Le service sanitaire obligatoire

Pour compléter la formation des futurs professionnels en santé, le Gouvernement a décidé d’y intégrer un service sanitaire, dont l’objectif sera de leur permettre de :

  • repérer et comprendre les enjeux de prévention primaire et de promotion de la santé,
  • développer leur compétence à mener des actions de prévention auprès de différents publics et dans des lieux différents,
  • lutter contre les inégalités territoriales et sociales en santé,
  • renforcer l’engagement des étudiants en santé,
  • favoriser l’interprofessionnalité et l’interdisciplinarité entre les étudiants autour de projets communs.

Quelles modalités ?

Après une expérimentation dans plusieurs régions, ce dispositif sera déployé dès septembre 2018 dans le programme de formation des étudiants en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique, kinésithérapie et soins infirmiers.

En 2019, il sera étendu à l’ensemble des formations en santé, comme l’ergothérapie ou l’orthophonie.

Des thématiques seront choisies au regard des priorités de santé publique. Les étudiants seront formés, puis accompagnés par un référent. À l’issue, leur intervention fera l’objet d’un débriefing et d’une évaluation.

La conclusion

Outre l’évolution des techniques et technologies médicales, la prévention en santé reste un élément majeur pour améliorer l’état de santé des populations. Espérons que cette première mondiale, à une si grande échelle, produise les effets escomptés.

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