Les Français vivent de plus en plus longtemps mais en moins bonne santé. Après la loi sur l’adaptation de notre société au vieillissement, promulguée en 2015, une nouvelle réflexion a lieu sur les modalités de prise en charge du grand âge et de l’autonomie. Quelles sont les orientations de la future loi « grand âge et autonomie » ?

Quelles sont les orientations de la future loi grand âge et autonomie, face au pessimisme des français en matière de prise en charge de la perte d'autonomie ?

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La personne âgée et la perte d’autonomie

Il n’existe pas de définition précise de la personne âgée. L’Organisation mondiale de la santé retient l’âge de 65 ans, tandis que d’autres parlent d’utilité sociale ‒ avec la cessation de l’activité professionnelle ‒ ou encore de l’âge à partir duquel la personne a droit à des prestations en lien avec la diminution de ses capacités (perte d’autonomie).

Aujourd’hui, le maintien à domicile est privilégié. Lorsque des solutions d’hébergement sont nécessaires, celles-ci doivent être adaptées à l’autonomie de la personne âgée : résidences autonomie, résidences services, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), des unités de soins de longue durée.

L’accueil des personnes âgées en EHPAD

En France, on dénombre 7 400 EHPAD. Ils « s’adressent à des personnes âgées de plus de 60 ans qui ont besoin d’aide et de soins au quotidien » et disposent d’une équipe soignante – sous la responsabilité d’un médecin coordinateur – qui réalise des soins et un accompagnement dans les actes de la vie quotidienne. En outre, le législateur a défini un nombre de prestations obligatoires en termes d’administration, d’accueil hôtelier, de restauration, de blanchissage ou encore d’animation de la vie sociale.

Pour l’ensemble de ces prestations, le tarif se décompose en deux parties : l’hébergement et l’accompagnement par le personnel (à la charge du résident), et la partie relative aux soins délivrés (à la charge de l’assurance maladie). En fonction de ses revenus, la personne âgée peut obtenir une allocation personnalisée personne d’autonomie et/ou une aide au logement ou une aide sociale à l’hébergement.

La future loi pour le grand âge

Outre la démographie et le problème de la dépendance, les EHPAD font face à un problème majeur de recrutement. En outre, de plus en plus de personnes aspirent à vivre plus longtemps chez elles. Face à ces constats, le 1er octobre 2018, la ministre chargée de la Santé a lancé une grande concertation citoyenne sur le grand âge.

À l’occasion des assises nationales des EPHAD, elle a dévoilé sept grands constats parmi lesquels le pessimisme et la crainte des Français quant à la prise en charge de la perte d’autonomie, leur volonté de rester à domicile, la demande de revalorisation des métiers liés au grand âge, une clarification des modes de financement ou encore « la nécessité de soutenir et de renforcer les solidarités de proximité autour de la personne âgée » avec, entre autres, l’appui aux aidants.

La conclusion

Le vieillissement est un phénomène naturel qui nécessite toutefois, parce que nous vivons plus longtemps mais en moins bonne santé, une révision de notre modèle de prise en charge. C’est l’objectif de la future loi « grand âge et autonomie », nous permettre de mieux prendre soin de nos aînés.

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