La France est l’un des pays les plus consommateurs de médicaments. Pourtant, dans certaines pathologies, il existe des méthodes alternatives telles que la psychothérapie. Qu’est-ce que cette méthode ? Par qui peut-elle être pratiquée et quelles sont les modalités de prise en charge ?

La psychothérapie, de quoi s’agit-il ?

 C’est une méthode orale, non médicamenteuse, qui agit sur la psyché – manifestations conscientes et inconscientes de l’individu. Elle a pour objectif de prévenir, soulager la souffrance et/ou de traiter une maladie psychiatrique, psychique et/ou psychosomatique. Il existe plusieurs techniques parmi lesquelles la psychothérapie analytique, les thérapies cognitives comportementales, les thérapies corporelles ou psychocorporelles ou encore les thérapies systémiques.

Le déroulement d’une séance

 Le déroulé d’une séance de psychothérapie peut différer en fonction de la méthode choisie. Elle est basée sur un échange verbal entre le patient et son thérapeute, l’observation et l’écoute de ce dernier. Outre l’expression libre, le thérapeute pourra utiliser des images, la réalisation de dessins ou encore de postures par le biais de jeux de rôles. Les séances peuvent durer de trente minutes à une heure, au rythme d’une à deux séances par semaine sur une durée prédéfinie à l’avance. S’il s’agit de traiter un trouble, deux à trois séances peuvent suffire, tandis qu’une psychanalyse peut durer plusieurs années.

La prise en charge des psychothérapies

Les psychothérapies ayant montré des bienfaits – notamment sur la consommation de médicaments anxiolytiques, antidépresseurs ou somnifères et la diminution des arrêts maladies – trois caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) vont expérimenter le remboursement encadré de consultations chez le psychologue clinicien ou psychothérapeute. Cette expérimentation, d’une durée de trois années, ne concernera que le Morbihan, la Haute-Garonne et les Bouches-du-Rhône.

Elle sera assortie de plusieurs conditions :

  • Les psychologues cliniciens ou psychothérapeutes volontaires devront avoir signé une convention avec la CPAM.
  • Le patient devra être adressé par le médecin traitant, qui confirmera les symptômes et l’indication d’une psychothérapie pour traiter un trouble dépressif, anxieux, un trouble de l’adaptation léger à modéré ou des troubles médicaux inexpliqués ne nécessitant pas de traitement médicamenteux.
  • Le nombre de séances de 45 minutes chacune par patient sur une durée maximale d’un an, sera limité à dix séances de psychothérapie de soutien et éventuellement dix séances de psychothérapies structurées, et deux entretiens d’évaluation.
  • Seuls seront concernés les patients âgés de 18 à 60 ans inclus.
  • Le remboursement de la consultation sera pris en charge à 100 % par l’assurance maladie et le patient bénéficiera d’un tiers payant intégral.

Conclusion

Les psychothérapies, soins alternatifs à une prise en charge médicamenteuse, peuvent s’avérer utiles dans le traitement de troubles mentaux légers. Leur remboursement devrait permettre de démocratiser cette prise en charge et faire diminuer la consommation de médicaments, encore trop élevée dans notre pays.

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